Selon la tradition, au huitième, neuvième et dixième jour de Dashain, chaque temple abat des animaux pour rendre hommage aux dieux et éviter leur colère. Cette année, la pratique est cependant confrontée à des critiques de plus en plus intenses de la part de Népalais bouddhistes et hindouistes, rapporte le 8 octobre l’agence d’information catholique Asia News.
Rajan Pandey, âgé de 28 ans, a manifesté devant un temple de Katmandou, la capitale. «La terre est la maison commune des hommes et des animaux. Massacrer des bêtes et des oiseaux au nom des traditions est un acte injuste que les hindous doivent changer», clame-t-il. Il tente à la fois de prévenir les fidèles hindous et d’empêcher les animaux de pénétrer dans le bâtiment.
L’association végétarienne du Népal, qui s’est jointe à la protestation regrette de n’avoir entendu aucun leader hindouiste se préoccuper de la protection de l’environnement ou du respect des animaux. «Le pape François, au contraire, est très sérieux dans ses appels en faveur de l’environnement et des animaux», souligne Gokul Sharma, le porte-parole de l’association.
Karma Lama, un leader bouddhiste népalais se dit sur la même ligne que le chef de l’Eglise catholique: «Notre idéal de base est la paix et la non-violence. Pour cette raison, nous condamnons fortement la tradition hindoue du sacrifice d’animaux», lance-t-il.
Un dignitaire hindouiste népalais assure néanmoins à AsiaNews que les fidèles prennent au sérieux ces critiques. «Nous ne pouvons pas arrêter tout cela d’un coup, mais nous pouvons revoir la tradition de manière appropriée», admet-il. Il explique que les autorités hindouistes encouragent leurs coréligionnaires à présenter des noix de coco plutôt que des animaux en offrande aux dieux. Il assure que, cette année, le nombre d’animaux tués a diminué. (cath.ch-apic/asian/rz)
Les Suisses ont refusé, le 13 février 2022, d’abolir les droits de timbre, d’interdire l’expérimentation animale et d’accorder un train de mesures en faveur des médias.
La question des expérimentations animales est complexe, également au regard de l’éthique chrétienne.
Que ferait saint Nicolas sans son âne? Il n’irait pas loin, sans doute. Car l’animal «star» de la fête de Fribourg et d’ailleurs joue, autant dans la Bible que dans la culture européenne, un rôle discret mais significatif.
Les autorités népalaises ont refusé la remise en liberté de deux missionnaires catholiques coréennes accusées de «conversions forcées». 
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